Mourir pour mieux renaître. [1] [Le passé ne sert à rien]
C’est la dernière heure.
Je m’y étais attaché. Je m’en étais pas rendu compte.
Ce petit être geignard que je peux être.
Brave, gentil, adorable certes mais aussi terriblement dépendant, collant, envahissant.
C’est un deuil à faire.
Un trop plein.
Une saturation.
Un masque qui vole en éclat.
Il y a une faille, tapons dessus même si ça fait mal.
Les derniers jours ont été fait d’incompréhension.
De pourquoi ? De "mais j’ai rien fait oo"
Oui je n’ai rien fait c’est justement ce qu’on me reproche...voilà ce qu’aurait dit mon beau père.
Ce soir je me meurs. Bon c’est métaphorique, peut être un peu trop fort. Que sais je.
Tout est parti d’une constatation
Une simple
Une petite
Constatation
Que je n’avais pas semblé si naturel que ça
Et là toutes les certitudes éclatent, la faille est là
Les défenses s’ébranlent et on colmate en même temps qu’on provoque la chute
On veut préserver le masque
Adieu
Les mains s’arrêtent sur les touches
Sera t’on vraiment assez fort ?
Ne deviendra t’on pas moins bien ?
Le changement radical sera comment ? Comment est le visage derrière le masque ?
Restera t’il quelqu’un après la chute ?
Oui.
Je leur fait confiance.
Et malgré les larmes dans mes yeux
Pour la première fois
Je me fais confiance.
J’ai peur.
Pause.
Off.
Ne plus penser pour un temps.