Mise au point - FAD
"(...)Le plus souvent les choses évoluent graduellement, sournoisement, insidieusement, au point qu’on n’a jamais de différentiel suffisant pour déclencher notre réaction, et encore moins une action pro-active. Un bon prédateur « endort » sa proie avec une attitude limite, avec un verbatim bien rodé, avec de l’artifice… et boom. Il ne donne, et ne donnera jamais prise à une réaction de défense chez sa victime potentielle.(...)Une des manières de sortir de cet état de « gel » est de poser des petites actions en adéquation permanente avec les situations qui évoluent.(...)On a agi. On n’est déjà plus figé…(...) En clair, pour résumer, et en principe : il est inutile de réinventer une vie à côté de celle qu’on a déjà pour le moment où ça sera la crise. (...) Apprenez à évaluer un risque. C’est la première chose à faire."
Ceci sont les extraits d’un article d’un gars qui "m’inspire" ou du moins qui me parle. Il ne parlait pas de peur mais c’est par rapport à cela que j’ai fais le rapprochement. A mon niveau, cela à une signification plus "abstraite" que les exemples concrets que lui donnait. Je m’explique, même face à moi même.
Le plus souvent les choses évoluent graduellement, sournoisement, insidieusement, au point qu’on n’a jamais de différentiel suffisant pour déclencher notre réaction, et encore moins une action pro-active.
La peur à sans doute mené au déni, ou tout autre chose. Cela à dut commencer doucement et puis s’amplifier au fil du temps, les remparts ont été renforcées, les brèches refermées, etc...pour devenir un mur lisse semblant inaccessible.
Une des manières de sortir de cet état de « gel » est de poser des petites actions en adéquation permanente avec les situations qui évoluent.(...)On a agi. On n’est déjà plus figé…
Comme je me suis interdit autant que possible de nier l’impact qu’à eu le 13/12 sur moi.
En clair, pour résumer, et en principe : il est inutile de réinventer une vie à côté de celle qu’on a déjà pour le moment où ça sera la crise. (...) Apprenez à évaluer un risque. C’est la première chose à faire.
Et ça… je dois accepter mes dénis et mes peurs. Je ne dois pas effacer pour recommencer mais plutôt relire et tenter de déchiffrer ce qui semble illisible. Et ne pas forcer pour ne pas que les mécanismes de défense se mettent en place.
Mais comment lutter contre la peur ?
Hier j’ai essayé d’attraper une araignée avec un bout de papier pour la mettre dehors, j’ai rationalisé et je contrôlais ma respiration mais pas moyen : dés qu’elle s’approchait de moi je lâchais tout et je prenais l’attitude d’un enfant effrayé. Cela me faisait : danger. Certes il y a du progrès car elle était à 8-9cm de ma main...mais c’est irrationnel…
Et puis...comment on empêche la peur de penser à notre place ?...comment…