Fil noir

Déjà-vu - FAD

Je suis épuisé et je veux dormir mais si je n’écris pas j’oublierais. Exprès ou pas. Donc je dois écrire. En même temps le peu de trucs que ça représente…

Tantôt à l’hôpital j’étais dans la cabine d’attente (je sais pas trop quel nom ça à). C’est la première fois que j’étais là bas seul, sans ma mère de l’autre côté. Et j’ai "paniqué". Si je met les guillemets c’est parce que j’ai rationalisé cela et pas laissé ma peur dominer mes pensées.

Mais.

Je me sentais oppressé, mon coeur battait comme si j’étais en danger. Et j’ai eu comme une impression de superposition comme à l’enterrement de marraine où les images se superposaient avec celles de celui de mon beau père.

Il n’y avait pas de banc, ni d’espace en dessous et au dessus. Mais j’avais peur. Peur que la porte s’ouvre, qu’on m’attrape et qu’on me viole… Irrationnel. Alors je serrais ma chemise contre moi et j’attendais en me demandant que faire. Il n’y a pas eu de soucis une fois la porte ouverte et la menace fictive évaporée.

Je crois que je me méfiais aussi des vestiaires de piscine et que j’ai toujours pris l’habitude de me mettre de façon à ce qu’on puisse penser que j’ai quitté le vestiaire. Mais je n’en suis pas sûr.

Tout est flou. Mais la peur était bien là.

"Le temps n’est pas le seul ennemi de la mémoire." ~ Alice Madness Returns